•         Parti chinois crée en Chine en 1911 par Sun Yat-sen à la suite d’un parti (« la ligue jurée ») révolutionnaire antimandchou et favorable à l’établissement d’une république chinoise. Après la mort de Sun Yat-sen en 1925, Tchang Kai-chek (aussi appelé Jiang Jieshi) s’affirma et devint le chef du parti, qu’il orienta en faveur de l’unification du pays et du nationalisme contre les envahisseurs japonais puis contre les communistes. Le Guomindang est resté le parti dominant de Taiwan jusqu’en 2000)


  •          Empereur de la dynastie Qing, il règna à partir de l’âge de quatre ans sous la régence de sa tante Cixi. Il était conscient du retard de la Chine et des humiliations dues aux défaites militaires, comme celle de la guerre de l’opium (date). Il tenta donc la réforme des cent jours du 11 juin au 16 septembre 1898 sur le modèle de la modernisation japonaise. Mais Cixi le fit enfermer pour raisons de santé et réprima les réformateurs. Guangxu ne joua plus aucun rôle et mourut un jour avant Cixi, peut-être empoisonné par elle. Son neveu Pu Yi lui succéda.


  •         Concubine mandchoue de l’Empereur de Chine Xianfeng et régente de son fils Tongzhi. Son neveu, l’Empereur Guangxu, ayant eu des velléités de réformer l’Empire, elle le fit interner avec la complicité de Yuan Shikai, réprima les réformateurs et régna en autocrate. Mesquine et cruelle mais rusée, elle parvient à rester au pouvoir quarante-cinq ans en dépit de ses choix politiques, traditionalistes et anti-occidentaux, qui précipitèrent la chute des Qing.


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    affiche de propagande du grand bond en avant

              Affiche de propagande du grand bond en avant  

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          Pour se débarrasser de la dépendance économique vis-à-vis de l’URSS, Mao intervient en 1958 avec le Grand Bond en avant .Cette campagne qui mobilise par la propagande et la coercition l’ensemble de la population a pour but de stimuler en un temps record la production par la collectivisation agricole, l’élargissement des infrastructures industrielles et la réalisation de projets de travaux publics d’envergure. La vie et le travail ne doivent plus reposer sur l'individu ou la famille mais sur la commune, au sein de laquelle le revenu doit être équitablement partagé. La main-d'œuvre abondante de la Chine est employée à la réalisation de grands travaux publics . Celles-ci sont destinées à renforcer la production et à se substituer à la cellule familiale. <o:p></o:p>

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           Pour effectuer ceci, les paysans partent en ville sous les ordres de Mao pour moderniser la Chine. La rapidité avec laquelle ces principes sont mis en application a des effets désastreux. Le projet se révèle trop ambitieux, et déstabilise l’économie, notamment dans l’agriculture Certains travaux publics sont des réussites, mais l'absentéisme et le peu d'ardeur des travailleurs ont des conséquences catastrophiques, notamment pour l'agriculture qui est privée d'une bonne partie de ses bras. De plus, l'acier produit dans les villages est d'une qualité particulièrement pauvre. La production est insuffisante et engendre une terrible famine qui décime le pays. On estime qu’ entre 15 et 30 millions de personnes en sont mortes. Enfin, une série de cataclysmes naturels (sécheresse et inondations) provoquent une terrible famine.<o:p></o:p>

           En 1960, alors que la situation économique est catastrophique, l'Union soviétique, à laquelle Mao refuse de subordonner le développement de la Chine, rappelle tous ses experts techniques : des centaines de projets industriels sont alors arrêtés. C'est la fin du "Grand Bond en avant" .<o:p></o:p>

                  

             Face au refus de Mao de reconnaître la faillite de son programme, celle-ci se transforme en désastre. Cela conduit a un gaspillage énorme de ressources et d'énergies, d'incontestables régressions économiques, écologiques et techniques, l'étouffement à terme de la créativité culturelle chinoise et de l'identité des minorités ethniques (Tibet en tête), ou les déchaînements de vandalisme. En 1959, dix ans après la proclamation de la République populaire, Mao est écarté du pouvoir dont les rênes sont reprises par Liu Shaoqi et Deng Xiaoping..<o:p></o:p>

     


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    Mao au début de la campagne des cent fleurs

    Mao au début de la campagne des cent fleurs

           Dès 1956, Mao se sent assez confiant pour inaugurer la politique des "Cent Fleurs", introduisant la liberté de pensée et de débat. La vague de critiques et de contestation est telle, que cette politique est abandonnée en 1957.Une campagne de répression est déclenchée au cours de laquelle de nombreux dissidents sont emprisonnés ou exilés vers des villages lointains. L'hystérie attisée par la propagande de Mao, les nombreuses manifestations de masse et l'humiliation publique des "ennemis du peuple" constituent désormais le scénario modèle des campagnes à venir.

            Les échecs déterminent Mao à remodeler la société chinoise, en éliminant les dernières traces du capitalisme bourgeois. Il va avoir recours à des "expériences", des "bonds révolutionnaires". Le "Grand Timonier" entend ainsi revigorer la vocation révolutionnaire du régime. C'est pourquoi il lance une première campagne dite des "quatre fléaux" (mouches, moustiques, rats et moineaux) qui mobilise les masses avec un certain succès. Il est désormais temps de mettre sur les rails une campagne encore plus ambitieuse.