•         Alors que l’économie semble prendre un nouveau départ , elle subit les conséquences désastreuses de la politique de Mao Zedong notamment du grand bond en avant et de la révolution culturelle. Bien qu’elle semble réduite à néant, l’ arrivée d’ un nouveau dirigeant lui permet toutefois de ne pas sombrer définitivement.


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    revolution culturelle

     Enfants lisant le petit livre rouge de Mao

            Mais mao ne dépose pas les armes pour autant et prépare son retour sur le devant de la scène au coté de sa femme Jiang Qing. A partir de 1966 , ils dénoncent un parti qui , en s’établissant, se sclérose et devient l’ ennemi dupeuple. Ils invitent la jeunesse à se révolter pour reprendre le pouvoir. Pour que le peuple conserve ses droits, la révolution doit en quelque sorte être perpétuelle. Telle est la nouvelle leçon que Mao entend enseigner au peuple. La diffusion du « Petit Livre rouge » s’accompagne de l’affichage de milliers de portraits de Mao. Celui-ci a réussi à serefaire un nom sur le dos du PCC. C’est à cette époque qu’il instaure véritablement le culte de sa personnalitétandis qu’il évince Deng Xiaoping.


            En 1966, Mao lance la révolution culturelle, qui lui permet de revenir au pouvoir en s’ appuyant sur la jeunesse du pays et en attaquant les élites moyennes alors en poste. Cette Révolution consiste à éradiquer les valeurs traditionnelles. Pour cela, les gardes rouge, des groupes de jeunes chinois inspirés par les principes du petit livre rouge ( livre contenant les citations de Mao et que tout citoyen doit savoir réciter au paroxysme de la révolution).

     

     

    intellectuels humiliés lors de la révolution culturelle

    intellectuels humiliés lors de la révolution culturelle 

    L’armée rouge devient le bras actif de cette Révolution. Les intellectuels sont humiliés , les mandarins et les élites bafouées, beaucoup de ces gens seront emprisonnés ou exécutés. Ils forcent leurs victimes à faire d’interminables et épuisantes séances d’autocritique. Ils maltraitent tellement ces hommes et ces femmes que certains préfèrent se suicider.insi le célèbre écrivain Lao She choisira la mort plutôt que le supplice.

            De nombreuses valeurs culturelles chinoises et de nouvelles valeurs occidentales sont dénoncées au nom de la supériorité du peuple et de ses droits. Des milliers d’ objets , notamment des sculptures et des temples sont détruits aucours de cette période.

            Ce vent de folie provoque dans les villes une psychose mais peu de résistance. En effet, les gardes rouges ont l’appui du « Grand Timonier », comme Mao se fait appeler. A la fin de 1966, la jeunesse a réussi à renverser l’ordre établi.

            Le chaos est total et la Chine se retrouve au bord de la guerre civile, en 1967, des clans se forment. Les jeunes qui ont pris le contrôle des villes se divisent. A Canton, durant l’été, un affrontement en deux factions provoque 900 morts. Le pouvoir central commence à s’effrayer de ce mouvement trop radical qu’il a lui-même engendré.Il envoie l’armée pour rétablir l’ordre. L’anarchie règne alors dans tout le pays. C’est une véritable guerre civile qui s’instaure entre une jeunesse fanatisée et les dirigeants de Pékin, bien incapables d’endiguer le processus.L’armée rouge devient incontrôlable .

           Mao lui – même doit faire appel à l’armée pour calmer les esprits et éviter une guerre civile. Les membres de l’ armée rouge sont à leur tour envoyés en camps de rééducations. La reprise de certaines villes par l’armée se transforme en véritable boucherie. Dans le sud de la Chine, les combats sont très violents. A Wuzhou, des bombardements au napalm détruisent la ville et font des milliers de victimes.

              Cependant, ces trois années déstructurent une jeunesse embrigadée et privée d’enseignement. La Révolution culturelle a également traumatisée l’opinion publique internationale en révélant une Chine d’un radicalisme et d’une violence idéologique inouïe.

            Mao Zedong meurt en septembre 1976, laissant derrière lui  plus de 20 million de mort, victimes de la Révolution culturelle et du grand bond en avant.

     

    JIANG QING

    Jiang Qing

            Peu après a lieu l’ épisode tumultueux de la mise à l’ écart de la bande des quatre dont fait partie la femme de Mao, Jiang Qing. Les membres de ce groupe , tous hauts placés dans le parti communiste sont arrêtés et accusés d’ avoir provoqué la révolution culturelle pour obtenir le pouvoir. Jiang, ainsi qu’ un autre membre de la bande sont condamnés à mort par le PC. Jian Qing y échappera toutefois.


            En août 1977, le 11ème congrès du parti communiste proclame la fin de la révolution culturelle, sans condamnation cependant. C’est en décembre 1978qu’ est décidée une politique de réforme et d’ ouverture.Deng Xiaoping est au centre des réformes. La situation est problématique à bien des égards.C’est le début de la crise du capitalisme qui de répand en onde de choc, la Chine doit rectifier ses propres erreurs mais elle ne peut pas retourner au modèle soviétique dont la crise s’ annonce ni reprendreles réformes qui seront celles de Gorbatchev dans les années 80. La Chine décide d’ un socialisme à la chinoise.Il s’agit d’ un processus dans lequel entre la Chine et pour laquelle il n’ y a pas de recettes pré-établies. On peut dire qu’ elle y est encore avec d’ indéniables acquis mais aussi des problèmes très importants.

     


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             Les femmes ont une vie difficile et sont sous la domination des hommes .Elles sont quotidiennement opprimées, considérées commedes charges par leurs familles.Quelques lois sont mises en place en leur faveur mais restent sans application.Les femmes  ne sont donc pas reconnues comme des personnes à part  entière et en souffrent tout au long de leur vie.


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    mariée

    Représentation traditionnelle de le femme mariée  

            Des changements s'amorcent au début du XX ème siècle, en effet, dès la fin des années 1910, l'émancipation de la femme devient un des principaux objectifs de la lutte contre la société traditionnelle. Et quelques voix s'élèvent pour défendre le mariage libre et le droit à l'autodétermination dans le mariage.


           En 1930, le gouvernement nationaliste proclame un nouveau code civil qui jette les bases légales d'un changement social.


            Désormais , une femme peut être également propriétaire de la dot et des autres biens paraphernaux qui l’accompagnent dans la demeure de son mari ,également administratrice de son patrimoine et, partant, en capacité de disposer librement de ses biens et de détenir des liquidités à titre personnel, et légalement responsable sur son propre patrimoine de ses propres dettes.)


            Mais ces mesures restent lettre morte car les traditions sont encore trop ancrées dans les mentalités .


  •        La femme mariée vit sous l’ autorité de sa belle-mère et parfois de coépouses, si c’est une concubine et fait souvent l’ objet d'incessantes humiliations surtout si elle n'est qu'épouse secondaire (travaux écrasants), minée par les rivalités internes dans la partie féminine de la famille , tyrannie, toute-puissance de la première épouse. Comme le raconte Chow Ching Lie dans son autobiographie Le Palanquin des Larmes, la belle-mère occupe une place importante dans la famille et réprimande durement sa belle-fille lorsque celle-ci commet une erreur.

     

           La principale préoccupation d’une femme mariée à l’ époque est de donner un fils, ce qui permettra d’ assurer la lignée et lamenace par la répudiation est constante. La femme mariée est souvent bafouée dans son rôle de mère, en mettant au monde des enfants dont la maternité sociale incombait à la première épouse, mère symbolique et seule reconnue.

          Elle n’obtient de la reconnaissance que si elle parvient à donner un fils.