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             Les femmes ont une vie difficile et sont sous la domination des hommes .Elles sont quotidiennement opprimées, considérées commedes charges par leurs familles.Quelques lois sont mises en place en leur faveur mais restent sans application.Les femmes  ne sont donc pas reconnues comme des personnes à part  entière et en souffrent tout au long de leur vie.


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    mariée

    Représentation traditionnelle de le femme mariée  

            Des changements s'amorcent au début du XX ème siècle, en effet, dès la fin des années 1910, l'émancipation de la femme devient un des principaux objectifs de la lutte contre la société traditionnelle. Et quelques voix s'élèvent pour défendre le mariage libre et le droit à l'autodétermination dans le mariage.


           En 1930, le gouvernement nationaliste proclame un nouveau code civil qui jette les bases légales d'un changement social.


            Désormais , une femme peut être également propriétaire de la dot et des autres biens paraphernaux qui l’accompagnent dans la demeure de son mari ,également administratrice de son patrimoine et, partant, en capacité de disposer librement de ses biens et de détenir des liquidités à titre personnel, et légalement responsable sur son propre patrimoine de ses propres dettes.)


            Mais ces mesures restent lettre morte car les traditions sont encore trop ancrées dans les mentalités .


  •        La femme mariée vit sous l’ autorité de sa belle-mère et parfois de coépouses, si c’est une concubine et fait souvent l’ objet d'incessantes humiliations surtout si elle n'est qu'épouse secondaire (travaux écrasants), minée par les rivalités internes dans la partie féminine de la famille , tyrannie, toute-puissance de la première épouse. Comme le raconte Chow Ching Lie dans son autobiographie Le Palanquin des Larmes, la belle-mère occupe une place importante dans la famille et réprimande durement sa belle-fille lorsque celle-ci commet une erreur.

     

           La principale préoccupation d’une femme mariée à l’ époque est de donner un fils, ce qui permettra d’ assurer la lignée et lamenace par la répudiation est constante. La femme mariée est souvent bafouée dans son rôle de mère, en mettant au monde des enfants dont la maternité sociale incombait à la première épouse, mère symbolique et seule reconnue.

          Elle n’obtient de la reconnaissance que si elle parvient à donner un fils.


  •  Le mariage, l' éternelle subordination de la femme

           Dans la société féodale chinoise, la femme possède un statut social très inférieur, régit par une série de normes appelée « San Cong Si De » (les trois obéissances : au père, au mari et au fils aîné dans le veuvage, et les quatre vertus : chasteté,modestie dans la parole, décence dans la manière et ardeur au travail). Selon ces normes, le destin de la femme reste entre les mains de son père avant le mariage, puis après le mariage, par son mari et en cas du décès ou de l’absence de celui-ci, par l’enfant.

           Une femme devait donc dépendre d’ un homme toute sa vie sous peine d’être rejetée de la société.

     

           De plus, le mariage est souvent un événement difficile à vivre pour une femme à l’époque car elle est obligée de quitter son foyer, sa famille, son village et parfois même la province ou elle vit pour s'installer dans sa belle-famille pas toujours très accueillante(cf. Le Palanquin des Larmes). La rupture est brutale car n'appartient plus à sa famille mais à sa belle-famille, marquant lafin de tout lien avec sa famille, elle en sort juridiquement. Après la mort de son mari, ou simplement de son fiancé, la jeune femme continue d’être rattachée exclusivement à sa nouvelle famille. C’est à elle qu’elle devait demander la permission de contracter de nouvelles fiançailles ou un nouveau mariage.

           Le mariage ne peut donc être heureux et provoque de nombreux suicides parmi les femmes mariées.De plus le mariage est souvent arrangé à l’ époque et les époux ne se connaissent pas toujours avant le mariage

     


  •  petite chinoise

    Petite fille

          A cette époque, avoir une fille est synonyme de déception, principalement dans les campagnes. En effet , le patriarcat occupe une place importante en Chine, bien que ces discriminations trouvent leur source au cœur de la culture chinoise.

          La tradition veut en effet que, lorsqu’elle se marie,  une fille, dès lors dévouée à sa belle-famille ne doit plus rien à ses parents.  Cette charge incombe aux fils et aux belles-filles.

           Les garçons quand à eux sont bien mieux soignés car ils représentent l’ avenir de la famille et en assurent la continuité, de plus les paysans sont pauvres et la dot d’une fille coûte cher, alors qu’ un fils est nécessaire pour préparer sa vieillesse, c’est pourquoi certains n’ hésitent pas à sacrifier leur fille pour avoir le fils tant espéré.

     

     


  •         Dans la société féodale longue de plusieurs millénaires et dans la société semi féodale et semi-coloniale qui dura plus de cent ans, la femme chinoise fut continuellement l'objet d'actes d'oppression, d'humiliations et d'outrages. Les femmes chinoises représentaient alors un quart de la population mondiale. Il existe des inégalités entre la femme vivant en ville et celle dans la campagne.





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